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La grande FAMILLE des BRIENNE Les premiers BRIENNE connus ont vécu aux alentours de 900. Aujourd'hui on les retrouve en France, Belgique, Allemagne... mais aussi ailleurs. Vous faites des recherches sur ce patronyme? Vous voudriez retrouver des cousins? Ce forum est fait pour vous
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philippe brienne MEMBRE
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Posté le: Mar 26 Nov - 16:50 (2013) Sujet du message: Les Brienne de Lecce et d'Athènes |
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Résumé du livre : Les Brienne de Lecce et d'Athènes Histoire d'une grande famille de la féodalité française 1200-1350 par Le Comte fernand de Sassenay Paris Librairie de L. Hachette & Cie 1869 Je tiens à préciser que ce livre date de 1869 et que les descriptions peuvent avoir changées. Les phrases en italique sont tirées de l'original.
Chapitre1 La Terre d'Otrante,
A l'extrémité méridionale de la péninsule italienne, s'élève la presqu'île connue au temps jadis d'Iapygie, on pourrait dire: le talon de la botte italienne. (http://www.cosmovisions.com/atlasVL014.htm). C'est une région fertile, avec de doux paysages, agricole et commerçante qui doit son heureuse situation géographique d'avoir été dans l'antiquité la plus importante étape de la grande voie commerciale qui relie , par Suez et la mer Rouge, le monde asiatique à l'Europe Occidentale, De Brindes jusqu'au delà d'Otrante s'étend une longue plaine qui s'élève doucement des rives de lAdriatique jusqu'au sommet des collines qui forment le cap Leuca. Oliveraies, vignobles, champs de chanvre, de tabac, vergers et jardins couvrent cette plaine fertile. Prospères dans l'Antiquité, les villes de Tarent, Brindes, Otrante, ne sont plus que d'humbles petites villes qui ne manquent ni de caractère, ni de grandeur. On dirait des grandes dames tombées dans l'indigence dont l'élégance native se traduit jusque sous leurs haillons. Tarente : la ville « moderne » n'est plus que l'ombre de celle de l'Antiquité, l'herbe pousse sur les glorieuses ruines des théatres, bains , portiques etc.. C'est dans l'enceinte de l'ancienne citadelle que se situe la villeactuelle, véritable ville de l'Orient aux clochers étincelants, aux rues étroites et obscures, dans lesquelles fourmille une populaiton de pêcheurs au type et au costume à dami arabe. Elle est construite sur un isthme de rochers qui sépare son beau golfe du lac salé qui lui servait jadis de port.
Otrante : présent l'image de la misère et de la désolation, elle porte encore les traces de sa chute devant l'envahisseur arabe et le massacre de ses habitants en 1480,
Brindes : (Brindisi) batie autour d'une vieille colonne romaine qui marque la fin de la voie Appienne, semble reprendre vie grâce à ses steamers (ferries) pour l'Orient et à la voie ferrée qui la relie au reste de l'Europe.
Gallipoli : port commercial important pour les huiles renommées de la région, c'est une jolie ville très animée bâtie sur des ilots rocheux reliés à la terre par un pont de douze arches.
Les villes et bourgades plus riches sont réfugiées à l'intérieur des terres, à l'abri des attaques de pirates sarrazins et des barbaresques. Oria, Manduria, Nardo, Galtina, Ugento et d'autres étonnent par leur belle apparence et leur prospérité.
Lecce : l'ornement et la gloire de la petite presqu'île. Ville à l'architecture recherchée et élégante. Elle porte les traces de son somptueux passé de capitale féodale de la principauté avec ses palais et sa cathédrale imposante.
Telle est la terre d'Otrante qui a été le fief d'une grande famille française de 1200 à 1400, ce livre vous raconte cette histoireLes membres suivants remercient philippe brienne pour ce message :
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philippe brienne MEMBRE
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Inscrit le: 16 Avr 2010 Messages: 19
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Posté le: Ven 29 Nov - 20:20 (2013) Sujet du message: Les Brienne de Lecce et d'Athènes |
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Chapitre2 Les Hauteville de Lecce Vers le milieu du XII° siècle, la Sicile et l'Italie méridionale sont dirigées par Roger II de Hauteville qui venait de consolider l'édifice féodal fondé par les normands, Il avait conquis sont pouvoir de haute lutte et avait réduit à l'impuissance tous les petits seigneurs locaux, Une administration éclairée avait alors favorisé le développement de toutes les richesses du pays, l'agriculture, des industries nouvelles et un commerce florissant protégé par une puissante flotte de guerre. Enrichi par ses conquêtes et les revenus des douanes et des impots, Roger II s'était entouré d'une cour fastueuse. Dans ses palais de le Ziza et de la Cupa, le petit-fils de Tancrède de Hauteville vivait au milieu de tous les raffinements de la civilisation byzantine et de tout le luxe voluptueux et féérique rêvé par l'ardente imagination des conteurs arabes.Mais pour la noblesse locale, Roger II n'est qu'un usurpateur qui s'était élevé en foulant aux pieds les droits de ses égaux. Avant lui, les petits nobliaux étaient beaucoup plus indépendants. Il lui manquait aussi l'origine « divine » des vieux rois scandinaves. Au milieu de cette société tourmentée, un homme faisait l'unanimité de tous, du prince aux sujets, c'était le comte Robert de Lecce, qui appartenait à la maison des Hauteville, et dont la petite cour était le rendez-vous de la chevalerie apulienne. Il est montré comme dépensant magnifiquement d'immenses revenus en fêtes, en tournois et en divertissements de toute sortes, attirant autour de lui tout ce que l'Apulie et les prvinces orientales de l'empire grec renfermaient d'esprits éclairés, de joyeux compagnons et d'amis de la gaie science. Parmi les illustres invités de Robert, se trouvait le fis du roi de Sicile : Roger de Pouille, que son père avait envoyé pous qu'il acquière ces brillant dehors qui assurent la popularité mieux que les plus solides vertus. Il acquit surtout les faveurs de Sybille, fille de Robert, et vécut avec elle une passion qui dura trois ans et quand la maladie l'atteignit, elle avait eu deux enfants en cachette. Il repartit en Sicile, et le roi accourut en toute hâte recueillir son dernier soupir. Sur son lit d'agonie, Roger mit tout en œuvre pour infléchir la colère de son père et celui-ci fit aussitôt partir pour Lecce un conseiller pour faire un mariage par procuration, mais Roger mourut trop tôt et celui-ci fut annulé. Le roi laissa libre cours à sa colère, enleva les enfants de Sybille et la chassa avec son père. Ils trouvèrent refuge à Athènes où ils moururent prématurément. Le sort des enfants ne fut pas moins triste, Ils furent traités plus en prisonniers qu'en petits-fils de roi. Guillaume, l'aîné, mourut à 20 ans, et Tancrède, chétif et malingre, mais très intelligent, fit de grandes études. Guillaume, le successeur de Roger II, n'avait ni la vigueur ni le génie politique de son père. Il échappa à une tentative de révolution dont Tancrède faisait partie, et l'exila en Grèce, Guillaume II, le successeur de Guillaume, le rappela par la suite et lui rendit le comté de Lecce, et lui fit épouser Sybille de Medenia. Il le nomma grand connétable et lui confia la direction d'expéditions importantes. Tancrède de vient roi à la mort de Guillaume II, qui n'a pas d'héritiers, contre l'avis de Henri IV empereur du saint empire germanique et de sa femme Constance ,tante de Guillaume. Après plusieurs années de lutte, celui-ci parvint à conquérir le trône que Tancrède avait légué à son fils Guillaume III qui fut emprisonné avec sa mère et ses sœurs et emasculé pour être sûr qu'il n'ait pas d'héritiers. Sybille de Medenia qui était une femme de caractère, ne desespéra pas et à la mort d'Henri, se tourna vers le pape qui facilita son évasion. Mais pour Sybille, reine elle avait vécu, reine elle voulait mourir. N'ayant plus de fils, elle chercha un gendre qui put revendiquer par les armes les droits des Hauteville et renverser le trône mal affermi du fils de Constance. C'est ainsi qu'apparait un simple chevalier champenois : Le comte Gauthier III de Brienne.Les membres suivants remercient philippe brienne pour ce message :
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philippe brienne MEMBRE
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Posté le: Jeu 2 Jan - 09:26 (2014) Sujet du message: Les Brienne de Lecce et d'Athènes |
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Chapitre 2 Gauthier III La maison Bienne remonte aux Carolingiens, son fondateur, le comte Engilbert, un brin pillard, était contemporain de Louis IV d'Outre-mer. Gauthier III était le fils aîné d'Erard II de Brienne et d'Agnes de Montbelliard. Bien qu'ayant plus de 50 ans en 1199 ou 1200, quand la veuve de Tancrède lui offrit sa fille Albirie en mariage, c'était un homme énergique et fougueux, il avait combattu Philippe Auguste aux côtés de Richard Coeur de Lion en 1198, et c'est surement grâce à ses qualités militaires qu'il avait été choisi. Le mariage se déroula à Melun en présence de Philippe Auguste qui avait promis son aide à qui épouserait la fille de Tancrède. Aide qui se réduisit à peu de chose en fait, son seul protecteur fut le pape Innocent III, le tuteur même de son rival qui voulait récupérer la couronne du fils de Constance. Son domaine étant menacé, il mit tout en œuvre pour le préserver. Le projet d'Henri VI, Empereur du Saint Empire Germanique,était de réunir l'Allemagne et l'Italie sous une même bannière et d'enfermer le pape dans un cercle de plus en plus resserré pour le réduire à un rôle purement spirituel. Il avait envoyé en Sicile des aventuriers allemands chargés de mettre le pays à feu et à sang, et de soumettre les habitants. Les barons locaux avaient laissé faire. Ces mercenaires étaient dirigés par le sénéchal Markwald d'Anweiler, qui avait une revanche à prendre sur le Saint Siège qui l'avait dépouillé de son duché de Ravenne. C'est pour contrer leur avancée vers Rome, que le pape Innocent III avait décidé de relever le parti normand et à placer à sa tête un chef capable de purger le pays des mercenaires allemands, malgré sa situation périlleuse, en effet, il était aussi protecteur du fils de Constance. Après maints retournements, la Sicile tomba aux mains du Sénéchal Markwald qui partagea le pouvoir avec l'évêque de Troja, opposant au pape. Le seul espoir d'Innocent reposait entre les mains de Gauthier III de Brienne.Les membres suivants remercient philippe brienne pour ce message :
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Annemarie Administrateur
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Posté le: Ven 3 Jan - 14:43 (2014) Sujet du message: Les Brienne de Lecce et d'Athènes |
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passionnant, merci _________________ descendante de Jean-Baptiste de Pesmes
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philippe brienne MEMBRE
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Posté le: Mer 22 Jan - 11:58 (2014) Sujet du message: Les Brienne de Lecce et d'Athènes |
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Le comte de Brienne avait vite compris que son illustre protecteur n'était en mesure de lui prêter qu'un appui purement moral et que ce ne serait que par la force des armes qu'il pourrait se mettre en possession du royaume de sa femme et des fiefs de Tarente et de Lecce dont il venait d'être légalement investi.Il réussi à entraîner dans son expédition nompbre de croisés, tels Gauthier de Montbelliard, Eustache de Conflans, Robert de Joinville et son propre frère Jean , qui devint plus tard roi de Jérusalem et empereur de Bysance. Sa fortune étant loin d'être importante, il mit en gage ses terres de Brienne auprès de Thibaut III comte de Champagne contre 700 livres tournois , de quoi se payer son armée. Puis pour s'attirer les faveurs de l'église, il donna sa propriété de Molins à l'abbaye de Saint-loup de Troyes pour réparer les torts que ses ancêtres et lui-même leur avait causé. En avril 1201, il prit la route de la péninsule italienne. Son entrée à Rome ne fut pas triomphale car le pape s'attendait à une grande armée et ne vit arriver qu'une pauvre escadron de 60 chevaliers et 40 sergents d'armes qui ne payaient pas de mine, tant le voyage avait été long et fatiguant. La pape, espérait au moins 2000 hommes pour réussir à battre les mercenaires allemands de Diepold, ne crut pas un instant dans la réussite de l'entreprise. Du coup, il remit à Gauthier 500 onces d'or pour recruter de nouveaux combattants. La petite armée se mit en marche fin mai 1201 et en chemin, voyant la qualité des terres traversées, Gauthier réussit à motiver ses hommes sur les gains futurs. A San Germano, l'abbé Roffroy les attendait avec ses vaisseaux en armes et sa troupe pour en découdre avec ce Diepold qui ravageait ses terres. Après un court pélerinage au mont Cassin sur la tombe de Saint Benoit, la troupe occupa Teano dont les habitants se rangèrent de leur côté et se dirigea vers Capoue qui, quoique hostile à ses adversaires, refusa de leur ouvrir ses portes en attendant le résultat de la bataille prochaine, car les allemands s'étaient réunis dans la plaine du fleuve Vulturne pour écraser d'un seul coup cette poignée de présomptueux français qui venaient les troubler dans la tranquille occupation du pays. Ils étaient commandés par Diepold de Bohbourg, comte d'Acera, réputé pour sa vaillance, son art de la guerre, et son goût des massacres et du pillage. Il n'y avait pas du Liri au Sélé une ville, un village, une ferme qu'il n'eut surpris, saccagé et brûlé. I l n'y avait pas non plus d'atrocité qu'il n'eut commise ou encouragée, pas de torture que son ingénieuse férocité n'eut infligée à ses victimes. Mais c'était un séducteur et il avait su tirer parti de la versatilité de la noblesse apulienne. Il ecxellait dans l'art de retourner ses ennemis en alliés. Diepold attendait donc le comte de Brienne avec la confiance que donne la supériorité numérique. Erreur ! Le 10 juin 1201, la cavalerie ordonnée en un seul rang serré fonça sur les Allemands en jetant la confusion parmi eux et en quelques minutes ce fut la débandade malgré tous les efforts de Diepold et de ses frères pour rétablir le combat. La ville de Capoue se rangea du côté des envoyés du pape. L'effet de cette victoire fut d'autant plus grand qu'elle était inattendue.Et beaucoup de barons locaux se rangérent immédiatement du côté de Brienne, même certains qui, comme Pierre de Celano avaient applaudit à la chute du fils de Tancède. Gauthier reconquit facilement le sud de la péninsule mais dût prendre de force la citadelle de Lecce. Frédéric, fils de Constance et roi de Sicile se plaignit de sa situation auprès de tous les princes d'Europe comme quoi on lui avait volé son royaume, que tous complotaient contre lui etc. Le pape lui répondit aussitôt que Gauthier avait plus fait pour son royaume en une bataille, le libérant de l'oppression des Allemands que ses courtisans qui s'enrichissaient sur son dos et ne voyaient que leur propre intérêt, Cette réponse ne fut pas du goût des adversaires de gauthier, Markwald décida de continuer la lutte mais l'argent manquant, il décida de piller tous les biens précieux des églises pour se renflouer, il réunit une peitte armée. La bataille s'engagea sur la plaine de Cannes où Hannibal fut vainqueur, l'armée française chargea de la même façon qu'à Capoue avec les mêmes résultats. Beaucoup de barons et chevaliers tombérent aux mains des Brienne. La victoire fut décisive et ausii complète qu'elle pouvait l'être.Les membres suivants remercient philippe brienne pour ce message :
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philippe brienne MEMBRE
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Posté le: Sam 25 Jan - 08:08 (2014) Sujet du message: Les Brienne de Lecce et d'Athènes |
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Cet enthousiasme fut de courte durée. Le pape rentra en possession de ses biens et des impôts qui en résultent et put plus facilement entretenir l'armée de Gauthier. Cette victoire fut la dernière de Brienne. Ses rangs s'éclaircirent, nombre de ses chevaliers partant combattre en terre sainte. Le pape voulait que Gauthier aille envahir la Sicile, on ne sait pas pourquoi il refusa, sans doute ne se sentait-il pas assez fort. Markwald mourut en septembre 1202 à la grande joie du pape. Le frère de Gauthier le quitta peu après. Mais la fausse nouvelle de la mort du pape provoqua une révolte en faveur des mercenaires allemands, il fallut tout reconquérir. Diepold se refugia à Terrassine. Gauthier fut blessé, mais réussit à le pourchasser jusqu'à sa forteresse de Sarno, réputée imprenable. Il en fit le siège mais une nuit, Diepold et ses soldats réussirent à prendre les français par surprise et s'emparèrent de Gauthier qui fut une nouvelle fois blessé. Diepold le fit soigner et lui proposa une alliance pour conquérir la couronne de Fréderic.Il refusa et arracha ses bandages, son état empira rapidement, Après avoir reçu les derniers sacrements, il attendit et accueillit la mort avec le hautain courage de l'homme qui l'avait bravée sur bien des champs de bataille. Il fut enterré dans une petite église du nom de Santa Maria della Foce. Sa tombe fut violée Cinq siècles plus tard par un moine qui faisait des travaux dans l'église.Les membres suivants remercient philippe brienne pour ce message :
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philippe brienne MEMBRE
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Posté le: Dim 26 Jan - 08:34 (2014) Sujet du message: Les Brienne de Lecce et d'Athènes |
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Albirie se remaria après la naissance de celui qui deviendrait Gauthier IV avec le comte Jacques de Tricarico qui mourut rapidement.Elle convola en troisième noce avec le comte Tigrino qui la précéda dans la tombe lui aussi. Elle finit ses jours à Lecce avec sa mère vers 1212. Innocent III se dépécha d'oublier Brienne et se réconcilia avec son pupille Frédéric, il fit la paix avec Diepold. Mais trois ans plus tard Othon de Brunswick appelé par Diepold conquit le sud de L'Italie sans coup férir. Frédéric prenait de la puissance et visait à un gouvernement fort visant à courber sous le même joug de fer, le peuple, la noblesse le clergé et même la papauté.
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